Quelle protection pour les locataires ?
Que se passe-t-il si la crise de Corona virus se poursuit en juillet ?
S’il s’avère que la période d’avril à juin 2020 n’est pas suffisante, ce délai peut être, dans un premier temps, prolongé de trois mois. Par la suite, si cela est nécessaire, cette période pourra être étendue à nouveau (avec la participation du Bundestag).
Le locataire peut-il être expulsé pendant la crise de Corona ?
Le règlement ne couvre que les résiliations dues à des arriérés de paiement pendant les mois d’avril à juin 2020.
S’il y a des arriérés de paiement antérieurs à cette date ou concernant d’autres motifs (par exemple, usage personnel ou en raison d’une mauvaise conduite du locataire envers le propriétaire), une résiliation est toujours possible.
Que doit faire un locataire pour se protéger pendant la pandémie COVID 19 contre une résiliation de son bail ?
Un locataire doit informer le propriétaire si, à la suite de la pandémie au COVID-19, il ne peut temporairement pas payer de loyer.
En cas de litige, il doit rendre cette impossibilité de payer crédible. Pour ce faire, il peut fournir des justificatifs ou une déclaration sous serment ou toute autre preuve appropriée.
Les éléments suivants peuvent être pris en considération :
- Preuve de la demande d’une aide de l’État
- certificat d’octroi d’une aide d’État
- attestation de l’employeur
- autres preuves de perte de revenus

Que doit faire un locataire qui ne peut pas payer son loyer ?
Les locataires restent tenus de payer à temps, même si pendant la période de crise ils n’ont pas les moyens financiers de le faire. Par conséquent, les locataires sont considérés en défaut de paiement si le loyer n’est pas réglé en temps voulu. Des intérêts de retard peuvent être appliqués.
Ils ont jusqu’au 30 juin 2022 pour payer les arriérés de loyer. S’ils ne le font pas, une résiliation du bail est justifiée.